mercredi, mars 01, 2006

Ce matin, assise à la table à dîner, seule devant pas de café, j’ai imaginé que je le rencontrais dans un parc. J’ai ri comme une démente qui éclate d’un rire sonore dans les pires moments. J’ai rêvé que je crachais à ses pieds. Craché ma hargne, craché mon mépris. Je lui ai professé ses 4 vérités.

T’as pas de classe. C’est pas avec un badge que tu vas sauver le monde. Tu pouvais me sauver, moi, et tu m’as brisée. Tu mériterais juste que j’me tire une balle sous tes yeux.
CRÈVE ! Mieux, regarde-moi mourir devant toi…

Culpabilise, si t’as un cœur. Ou une âme. Tache donc tes mains de sang un peu… juste une fois. Serre-moi contre toi quand chu morte, quand y’est trop tard. Quand t’as rien fait. Quand c’est toi qui m’a noyé. Meurs à petit feu, meurs dans ta tête, dans ton âme. Meurs, si t’es capable.

Essaye donc de me dire que je suis macabre. Même ça, t’as pas assez de couilles pour me le dire. Tu joues juste quand t’as un jackstrap solidement attaché à ta destinée. Essaye donc de l’enlever une fois et de voir la vie ailleurs que dans du mauvais cul que je t’ai refusé. Peux-tu supporter la fragilité autant que moi ? Je ne le crois pas. Je suis tellement plus forte malgré tout. Tu fais pitié. Crève donc si t’as des guts.


This has got to be my masterpiece.

2 commentaires:

Lucas a dit...

Gore.

Ness Eva a dit...

Wow- J'aurais voulu écrire quelque chose d'aussi bon!! J'ADOOOOOORE!!

P.S.: Ce sont tellement des choses que je ressens énormément ces temps-ci, c'est fou!!!!