Histoires à dormir debout...
[Note aux lecteurs : Il semblerait que je me sois un peu laissée emporter pour ce post… Vous allez vouloir me trucider, mais… 3 pages en Times New Roman, 12 points…. Héhéhé ! Oups ! Au moins, je vous aurai avertis... ]
en direct de : Lab 1249, Pavillon DeKoninck, Université Laval
Je suis faaaatiguée... La dernière fois que j'ai cogné des clous comme en ce moment, c'est dans un minibus allemand qui nous menait de Francfort à Troisdorf après 6h de vol pendant lesquelles j'ai jamais été capable de dormir, pas plus que la nuit avant mon départ de Québec… (J’en avais d’ailleurs profiter pour faire rire de moi à mon arrivée en affirmant, très solennellement et devant tout le monde, que j’avais 90 ans…)
Mais bon, c'est ça l'université ! (Ou plutôt... c'est ça de tout faire à la dernière minute comme une innocente chaque fois !)
Oh j'avais la journée complète hier pour écrire ma page et demie d'introduction... Je pensais bien que j’allais avoir du temps eeeeen masse ! Seul faille dans mon beau plan : mon cerveau, lui, il avait pas envie de l’écrire, cette intro ! Blocage total toute la journée ! J’ai tout fait : fixer l’écran pendant des heures, lire mes 24 000 livres sur l’avenir de la médecine douce au Québec, manger, boire du café, manger du chocolat, faire une sieste, manger du chocolat, manger du chocolat, manger du chocolat …. avoir mal au coeur, et à la tête, sortir prendre une marche, me ramasser à acheter des mitaines Swiffer au Dollarama (c’est génial, ce truc, j’vous jure !)… Mais quand je suis rentrée chez moi, ça marchait pas plus, mon affaire. Et je me suis mise à déprimer… oh oh…. Et rechocolat noir ! (ouais, j’ai un peu abusé de choco noir, disons… Droguée à la phényléthylamine, moi je dis !) Tant et si bien que vers 9h du soir, j’étais en train de débuter une belle crise de nerfs tout à fait Zia’s style… Anxieuse, je shakais de partout, j’avais toujours aussi mal au cœur… En fait, je me sentais intoxiquée comme si tout ce que j’ai pris d’alcool, de sucre et de caféine dans la semaine me revenait en une shot ! Ça vous est déjà arrivé de vous sentir très très nerveux " en-dedans ", mais d’être incapable de vous mover physiquement (à part les tremblements, là…) ? Et je vous dis pas le bordel dans ma tête, avec tout ça…
Je fais trop pas attention à moi en général, je le sais… Et ça donne… ça ! Et d’habitude, j’avais tendance à vouloir me refermer sur moi quand je pétais les plombs comme ça, mais… Cette fois fallait que je parle à quelqu’un… et vite ! D’abord, fallait que je me calme parce que je devais le rédiger, ce maudit travail !
Petite conversation avec mon meilleur ami. Sans véritable succès. Bah, en fait… oui, ça m’a calmé un peu dans le sens que, pendant que je lui parlais, j’étais concentrée à faire ça plutôt que de capoter. Mais en fait, y’avait un blocage… J’osais pas tout lui conter et je crois qu’il ne voulait pas tout savoir non plus… Le problème, c’est que, quand on raccroche le téléphone, là y’a plus de support… J’ai retenté de me mettre au travail quand même… Faire au moins la bibliographie.
Et A.... gueeeuh…eeeeuh… (je peux le dire maintenant ou pas, que tu as déjà fait une visite ici ?

Du genre :
- Salut ! Ça va ?
- Hello ! Ça va. Toi ?
- NOOON ! J’suis en train de capoter ! Faire une overdose de caféine ! Je sais pas ! Ça va pas ben ! Rah ! Au secours !
Et je caricature à peine....
Alors elle s’est tapé toooutes mes histoires et tout… héhé… Ceci dit, elle a aussi eu des gros scoops ! Héhéhé…

Et en fait j’ai réalisé que ça m’a fait teeellement de bien d’en parler ! C’est vrai, j’ai pas fait mon introduction pendant ce temps-là… mais ça m’a permis de tenir le coup (et me sentir finalement plutôt bien, même !) et je l’ai remis sans retard ce travail.
Et j’avais dit que je raconterais ici ce qui s’est passé vendredi soir, alors soit....
Tout d’abord, j’aurais dû travailler cette journée-là … mais je me suis endormie dans mes livres, encore une fois ! J’ai filé bizarre toute la journée, pas mal, pas bien… " pas là " ! J’aurais été supposé aller veiller avec ma cousine pour mon anniversaire, mais elle s’était décommandé la veille… J’en faisais pas de cas, véritablement. Mais, en début de soirée, j’ai eu un boost d’énergie, j’écoutais du trance… et je sais pas si je l’ai déjà écrit ici, mais mon frère s’est acheté un stroboscope qu’il a installé dans sa chambre… Chambre que je lui emprunte pour me défouler de temps en temps….


Quelques heures ont passé, j’étais dans un bon mood, quoiqu’un peu fatiguée. Je végétais devant l’écran de mon ordi et là, bang ! Félix m’invite chez lui.
Première réaction : " Eeeuh… t’es sérieux là ?! " Je vous passe les détails, mais j’ai fait des pieds et des mains pour avoir un lift et me grouiller et… bah j’me suis retrouvée dans sa chambre, dans son appart ! Son appart que j’avais jamais vu… lui que j’avais pas vu depuis des mois… Wow… (Et, non, c’était pas pour ma fête, il s’en souvenait même pas ! lol !) J’étais presque mal à l’aise d’être soudainement là et tout, assise sur le coin de son lit queen, ayant presque peur de prendre trop de place… Ça faisait longtemps qu’on s’était pas vu… Ça adonnait jamais ou ça foirait. C’est pour ça que j’ai poussé pour que ça marche, cette fois… Même si je n’étais pas habillée, que je n’avais pas le temps de me maquiller, ni… fuck it ! Même si on avait si peu de temps ! (Sa blonde revenait à 10h30... et c’était pas pour la rencontrer qu’il m’invitait ! On voulait être tranquille juste tous les deux… mais je souligne que ce gars est un ami.) Ça faisait tellement longtemps qu’on voulait passer du temps ensemble ! Tout à coup, il y avait urgence dans ma tête. Il FALLAIT que j’y aille ! Et je n’ai pas regretté…
Parce que j’ai fini par dégeler, quand même ! Héhé ! J’ai dégelé quand j’ai arrêté de faire la fille qui était faussement à l’aise. Je sais que mes gestes me trahissaient… et quand j’ai arrêté de faire semblant, il s’est approché. Ça me déconcerte l’effet qu’une simple colle de lui a sur moi. Je deviens relax le temps de le dire ! un claquement de doigt et je change de mood, bout pour bout ! Tellement relax que j’ai commencé à me sentir engourdie… Il me collait, j’étais bien et le sommeil me gagnait…
On avait que 40 minutes pour être ensemble… et moi qui m’endormais tout à coup ! Et sa main qui me grattait la nuque comme on le ferait avec un chat ne m’aidait pas… J’avais la réaction des chats : je fermais les yeux et je tendais le cou pour qu’il continue…
Je me suis beaucoup laissé aller ce soir-là… Normalement, j’aurais eu des scrupules, mais là j’étais trop bien. Oh ne vous y trompez pas ! On n’a rien fait du tout ! J’étais tellement knock out, pas de force du tout. Les yeux me fermaient tout seul, alors il m’a dit de m’allonger sur son lit et il s’est couché contre moi, simplement… Je le sentais dans mon dos, comme avant… On n’avait pas beaucoup de temps pour la sieste, je répétais " laisse-moi pas m’endormir… " Je ne contrôlais tellement plus rien… mais c’était voulu, j’étais bien…
Vous allez avoir de la misère à croire qu’on n’a rien fait de plus, hein ? Pourtant, c’est vrai, tout cela était si innocent… Et je dis pas qu’on n’aurait pas pu faire plus. Du tout. Je mentirais… Ce qui est incroyable et génial et…. Notez ça, les gars : il aurait pu faire presque tout ce qu’il voulait de moi ce soir-là, j’étais complètement partie, je n’avais que très peu de conscience de tout ce qui se passait… Donc, il aurait pu en profiter, mais il n’a rien fait du tout. Pas même essayé. Pas promené ses mains n’importe où " pour voir ". Aucune incitation d’aucune manière. Et je sais qu’il aurait été prêt à plus, lui. Et je le dis en toute conscience maintenant, il aurait pu aller un peu plus loin s’il avait voulu et je lui en aurais pas voulu. J’ai apprécié ce respect, cette douceur-là de sa part… S’assurer de pas me brusquer ou être déplacé ou… Just showing he cares about me…
Évidemment, je vous passe plein de détails et vous ne m’en voudrez pas, mais on a fini par se résigner et sortir dehors (il allait me reconduire en auto), mais honnêtement, c’est pas que ça nous tentait…. Héhéhé !
Jaser de tout et de rien dans l’auto, pendant les 15 minutes du trajet. Mood complètement différent, casual… comme s’il ne s’était rien passé, en fait. Ça me convenait. (Ok, ok, au détail près que j’ai pensé pendant 30 secondes que j’aurais aimé qu’il se serve de mon genou (et plus...) pour shifter plutôt que du bras de vitesse…

Ceci dit, quand il s’est stationné près de l’entrée chez nous......
Eeeuhm… ben… eeeeuh…
D’abord, je l’ai trop pas pour faire une belle sortie, moi ! haha ! Je sais pas quoi dire, ça me rend mal à l’aise, j’ai l’impression d’avoir l’air de vouloir sacrer mon camp ou au contraire de coller ! Sauf que….
" Bah… j’suis pas pressé, moi… "
Oh shit, dis-moi pas ça…
" - Ouais… bah, je veux pas que tu sois en retard non plus… veux pas que tu aies des problèmes à cause de moi et… (et... et... et j’me croyais trop PAS !)
- Nanon… pas pressé, j’te dis…. "
Alors on a passé 10-15 minutes à… Héhéhé…. (C’est niaiseux au cube ! Vous allez rire de moi, bon !





2 commentaires:
à quand la suite???;-)
et en passant BONNE FETE!!!!!!! et tout ce que tu veux pour ta fete, parce que t'a le droit;-)
La suite ?
J'te donne son numéro et tu t'arranges pour qu'il me donne de quoi faire une suite, deal ? ;)
Merci pour les souhaits ! On est deux à "avoir le droit" maintenant... ;)
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