lundi, septembre 13, 2004

J'haïs le lundi matin !

mood actuel : fatiguée/tannée (déjà...)/découragée
en direct de : lab 1249, Université Laval


Je suis sans doute parente avec Garfield...
C'est immanquable, le lundi matin, je manque ma bus, je cours comme une folle pour la rattrapper un peu plus loin, j'ai chaud, je sue, j'ai mal au coeur, d'habitude je n'ai pas de place pour m'asseoir (aujourd'hui, j'ai été chanceuce, alors rendons grâce au seigneur !), je pogne des crampes et des maux de dos, j'arrive à l'université à 7h45, déjà à moitié morte... et qu'est-ce que j'apprends ? "Ça ouvre à 8h30." QUOI ?! Tout ici ouvre à 8h30... sauf quand j'arrive à 8h30, là on me dit que ça ouvrait à 8h... ARG !!!

Il y a quelque chose dans le lundi matin qui fait que ça va habituellement mal. Est-ce que c'est le fait qu'on débute la semaine ? Ça ne devrait pourtant pas puisqu'on a eu la fin de semaine pour se reposer et s'organiser. (Ok, j'avoue, ça c'est qu'en théorie...) Est-ce que c'est parce qu'on a pas envie de retourner à l'école/au bureau ? Oui, c'est un argument, mais ça ne peut pas être que ça. Je déteste pas l'université après tout. Et je détestais pas du tout le cégep. Pourtant, je manquais quand même mon autobus le lundi matin ! Il faut dire que, dans ce temps-là, j'avais l'habitude de jaser une bonne partie de la nuit avec Félix... Tellement qu'il en était venu à m'envoyer me coucher de force pour ne pas que je rate ma bus le lendemain matin. Problème résolu, me direz-vous... Effectivement, c'est pas Félix qui va me jaser jusqu'à 2 du mat ces temps-ci. Ou plutôt, c'est pas Félix qui va me jaser. Point final.

Toujours est-il que, moi qui croyais être sur la bonne voie en ce qui concerne l'autodiscipline matinale (ou l'autodiscipline en général...), je crois que je suis affublée de la Malédiction du Lundi. Tellement que je crois que je vais faire une entorse à mon sevrage de café les lundis matins...

Oui, c'est vrai, j'essaie d'arrêter de boire de cet ulcère d'estomac liquide. Ça ne fait pourtant pas si longtemps que j'en prends régulièrement (3 semaines peut-être), mais, vu les effets néfastes de cette "drogue douce" sur le système digestif, je vais tenter de recommencer à m'en passer. C'est vrai que c'est addictive... J'aurais pas cru.

Je me rends compte à quel point on est sensible à tout ce qui peut créer une dépendance. Ou peut-être n'est-ce que moi qui suis fragile. Mais il me semble que tout, de la cigarrette, l'alcool, aux partys, à l'argent, à l'amour même, nous accroche et nous devient vite essentiel. Pas pour vivre, bien sûr. Même pas pour être heureux (dans le sens d'un bonheur général et à long terme). Seulement pour rester à flot, pour ne pas pèter les plombs. Comme une petite joie quotidienne, niaiseuse, mais duquelle on peut PAS se passer. Je me sens dépendante d'un paquet d'éléments dans ma vie, autant des gens que des sensations, et je n'aime pas cette idée. Est-ce une autre caractéristique de l'humanité qui me désole ?

Ce n'est pas grave, me direz-vous. Bien sûr que ce n'est pas grave. Bien sûr, ce n'est pas comme si je mentionnais une dépendance à l'héroïne ou autre cochonnerie. Mais la faiblesse de l'être humain me déçoit un peu plus chaque jour...

Sur ce commentaire tout à fait encourageant :D ...
je vais à la bibliothèque !!! (même une 1/2h après l'ouverture ! super... grmmph...)

Bon lundi matin !
Lâchez pas !

Zia

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