Ooooouaaaaais... là, c'Est vrai que je délire
mood actuel : tout ce que vous pouvez imaginer / sous forme de cocktail paf / avalé par dizaines
toune du moment : qui devine ? Isabelle - Thriving Ivory / en boucle / pour le restant de la nuit

Oh désolé, j'avais oublié de vous dire... Attachez-vous, ça va faire bobo...

Donc,
J'ai envie de vomir.
J'suis encore allé lire des trucs délirants sur le net. Me suis encore fait virée à l'envers sans comprendre. Mauvaise habitude. Toutes sortes de mots bizarres que je suis pas sûre de comprendre et qui me rendent malade comme une soûlerie, mais sans le plaisir minimale du goût de vodka et l'arôme de citron. Soûlerie dont certains essayent en vain de me faire profiter depuis quelques années, sans savoir que l'alcool ça ne me fait que dormir et que, l'ivresse, je la connais depuis longtemps par divers moyens...
Ah Goooood... (pas good, God ! Good God ?) J'vas être malade...
Y'avait Félix, à moi, y'a une demie-heure. Y'avait l'espérance de Félix, à moi, dans le futur proche d'une demie-heure. Y'a plus Félix, à moi, depuis une demie-heure. Et son autre salope est au resto avec des amis. Et il a joué l'amant serviable et dévoué pour la lifter. Et en cette demie-heure, il devrait être à moi et je devrais être seine (prononcé zaï-ne, allemand). Seine... je suis à lui que sous la bénédiction de Goethe. Ça me fait rire. En noir, rouge et jaune. Je travaille sur le projet que me ame en español tambien... mais il ne me saissit que trop peu dans cette langue. Mais, bientôt, ou comme avant, c'est lui qui me supplira de lui redire "el poema que hablaba de magnolia y de tu vientre y la oscuridad que me tomaba y me ponía en el éxtasis de ti..." Puis viendra peut-être le jour où il sera assez fou pour me copier un sonnet shakespearien, en pensant que je ne le saurais pas... ha ha ha ! Et je ferais semblant de ne pas le connaître pour l'encourager à ses essais de poésie pudique. Le regard doux, la parole bienveillante. L'amour menteur par amour. Et cette demie-heure où je cuve la démence comme je cuverais le vin n'aura plus d'importance...
"Now, Isabelle takes the backseat"*, comme d'habitude. Et "do you miss me at aaaaaall ?"*, on demande. Et demain arrivera un "oui" que je croirai...
Yeah, we might as well call it love, if it makes you feel better*...
J'ai oublié pourquoi j'ai mal au coeur...
"À cause des mots, Zia..."
- Ah... oui...
À cause de ceci, ou de ça. Au hasard de la vague, fouillant l'écume. Parce que le talent et la beauté sont dans le délire et l'incompréhensible, qu'on essaie de comprendre...
Parce que je suis touchée - et coulée - par ce qui me file entre les doigts. Inlassablement. Jamais tannée de nager dans la brume et de me noyer dans l'anonymat... le mien, celui des autres...
Parce que j'ai essayé de retrouver la littérature aussi. Et j'échoue. Sauf peut-être en délire... Peut-être...
C'est quand on n'a plus conscience de nous-même qu'on écrit. Quand tout est laissé derrière, la Terre. Quand c'est l'esprit qui se promène dans les abysses. Et on écrit. Pas pour faire joli, pas pour plaire. Pour dire. Sans savoir ce qu'on dit. Ne pas réfléchir, ne pas réfléchir. Tout prendre comme tout donner, se débarasser. De n'importe quoi. Aimer les non-sens, c'est ce que je dois. Non, c'est que je veux. Oublier l'ordre et la logique. Ça n'existe que si on le choisit, comme tout le reste. Et oublier ces consignes à mesure que je les écris, oublier mes consignes. L'ordre, la règle, les répétitions. Je fais fi des conventions qu'on m'a apprises et qu'on apprécie. Je ne plais à personne. Je ne veux plaire à personne. Peu importe qui m'aime.
Une fin abrupte, vite ! Je me réveille tranquillement. Je suis fatiguée. J'ai plus envie d'écrire quoique ce soit. J'ai mal au dos. Des relents de nausées dans mon réveil me rappelle que j'ai dû dire des choses... Autant ne pas lire, j'effacerais tout. Je veux garder ce témoin à tout prix. Et je ne sais même pas pourquoi...
Vite, peser sur publish et me ridiculiser à la face du monde. Ou me faire comprendre... Ou attirer quelqu'un, quelque part. Toi, qui que tu sois, je t'aime de l'amour que j'ai pour les inconnus invisibles qui me font du bien...
*tiré de Isabelle du groupe Thriving Ivory
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