Quelques précisions...

Ah ! Voilà donc pourquoi je ne pouvais pas dormir... À croire que je suis devenue tellement geek que mon cerveau est branché sur le fil RSS de mon propre blog ! Comme quoi, le dernier commentaire reçu agaçait mes neurones mises au parfum par télépathie... me voilà toujours debout à 4h du matin pour y répondre !

Soyons honnête : je jubile à l'idée d'avoir (enfin ?) soulevé la polémique sur Parfum de narcisse... Que soulevé, je dis bien, car je n'ai aucun autre mérite que d'avoir remuer la vase au fond de mon petit étang plein d'angoisses personnelles qui n'avaient à ce jour intéressé personne, justement, alors que le sujet lui-même a été mille fois débattus... Bon, j'exagère sans doute cette histoire, mais merci tout de même à ceux qui participent au débat et à mon excitation de la journée/soirée/nuit/semaine, qui sait !

Ainsi, soit le commentaire de bad X bone (avec liens svp, je dois bien ça à mon interlocuteur, non ? lol) sur mon avant-dernier post...

* Important *
(Ceci n'est pas une attaque personnelle, ni même une forme quelquonc d'aggressivité ! Je ne me sers de cet extrait que pour m'expliquer davantage. Svp, ne PAS prendre mon style d'écriture comme un insulte : j'utilise énormément l'exagération, ainsi que la comparaison et l'ironie. ... Et puis, je suis chez moi, merde, pourquoi je m'excuse ?! )

Extrait : "Si tout le monde se disait que ça ne sert à rien les familles, les enfants, l'humanité ne survivrait pas très longtemps."

Bon, je crois que ma panique m'a fait mal m'exprimer... Contrairement à ce que certains pourraient croire, je ne crois PAS que les gens qui veulent des enfants sont complètement cons. Je dis simplement que je ne comprends absolument pas ce qui motive les gens avoir des enfants ou à se marier. Je _voudrais_ comprendre ! Je le jure ! Mais ça semble hors de portée pour ma pauvre petite tête... Miséricorde pour les faibles d'esprit !

D'accord, je veux bien faire un effort et me retenir de crier... mais me dire que "l'humanité ne surviverait pas" ou que je "ne serais peut-être même pas là pour en parler", je m'excuse mais c'est de la rhétorique que je ne peux pas accepter. Ne venez pas me dire que vous peuplez la Terre par pur altruisme, bordel de merde ! C'est pour sauvez la race humaine que vous faites des enfants ? Avouez que c'est dur à croire, quand même... D'abord, la Terre, elle s'en fou d'être peuplée... Et puis est-ce qu'elle mérite vraiment d'être sauvée, l'humanité !

N'ayant pas la science infuse, je ne dis pas que "ça sert à rien" une famille. Surtout que la mienne me sert bien, faut le dire... Je demande plutôt "mais à quoi ça sert d'avoir des enfants ?!", avec l'obstination avouée d'une enfant de 6 ans qui refuse de faire ses devoirs. Faire mes devoirs, ouais... Fonder une famille, ça ne devrait pas me faire l'effet d'un exercice de grammaire à faire avant d'aller à la récré. (mauvais exemple, j'ai toujours adoré la grammaire...) Un mal nécessaire dans le cheminement d'une personne ? Une étape qui mène au bonheur ? Ben voyons donc !

Ce qui me dépasse c'est cet idéal, cette idée que le parcours classique couple-mariage-bébé(s)-maison-chalet qui mène logiquement à ce tableau de la famille unie et heureuse (car qui rêve d'une famille dysfonctionnelle ?) serait la finalité de la vie de certains... Comme si, une fois que tu as ça, là, t'es heureux. Huh ?!
Ce que je ne comprends pas, c'est comment des sacrifices (ne me dites pas qu'avoir des enfants ne comporte pas son lot appréciable de sacrifices, parce que là je vais carrément vous rire en pleine face...) peuvent finir par des avantages... et surtout assez pour que ça vaille la peine ! Et je sais bien qu'il y a une transformation du genre qui doit se passer parce que qui c'est qui - passez-moi l'expression - "ferait des enfants à perte" ? C'est juste que ça ressemble à de l'alchimie, tout ça... Changer le métal en or... et moi je ne suis pas Jacques Cartier, et je me méfie de la pyrite de fer !

Quand on me dit que je "ne serais peut-être même pas là pour en parler" si mes parents avaient pensés comme moi, je réponds "damn right !" C'est vrai, ils sont totalement responsable de mon existence ! Pour tout vous dire, je sais que je n'étais pas prévue, comme bien des enfants ainés. En effet, ma mère a passé sa grossesse à servir les étudiants adeptes de gageures qui se demandaient bien si elle rentrerait derrière les tables de l'université Laval. Un 2e bac, mais quand même. Un bébé qui bouscule des plans d'étude... et que mes parents ont gardés, pour le meilleur et pour le pire. Pas ma faute; la sienne, la leur ! Hey, je dois être contente qu'ils aient pris cette décision ! Ils m'aiment ! Ils ont acceptés mon existence ! Limite, c'est comme s'ils me voulaient. Youppiiiiii !
La vérité ? Pas du tout. Pentoute, je m'en contrefiche.
Mais voyons ! Fermez vos bouches, vous allez avaler des mouches... Hahaha ! Je sais l'effet que cette phrase fait, ma mère "devient bleu marine" quand je lui dis ça. Mais le fait est que si je n'avais pas été là.... je n'aurais pas été là. Point. Qui l'aurait su ? Qui ça aurait dérangé ? Je n'aurais pas exister et la vie de tous aurait suivi son cours autrement.Voilà !

Au-delà de ce que j'ai dit plus haut, il a aussi ma philosophie personelle - que certains seraient malheureusement tentés de qualifier de pessismiste... - qui m'empêche de vouloir des enfants. Si on poussait un peu, on pourrait parler d'éthique. Selon mon état d'esprit actuel, (je parle d'état d'esprit, pas de situation... je sais que je n'ai que 20 ans, quand même ! Et je sais que ça peut changer. Cependant, jusqu'à preuve du contraire...) avoir un enfant m'amènerait à faire certains sacrifices qui feraient de moi une femme malheureuse et possiblement une mauvais mère. Et qu'on se garde de me traiter d'égoïste ! C'est plutôt le contraire.
Je n'entrerai pas dans les détails de ma pensée à moins que quelqu'un y tienne, mais en gros, je refuse de faire souffrir un enfant en en faisant le porteur de mon bonheur. J'aime trop les flos (surpris ?), justement, pour qu'avant même sa naissance un être porte un si énorme poids : la responsabilité d'être heureux et de rendre - ainsi ou autrement - ses parents heureux.


En gros, ça ressemble à ça... Ça fait longtemps que j'écris, j'espère que j'ai été claire dans mes explications et que je ne saute pas trop du coq à l'âne... Feel free to comment, folks !

De mon coté, le soleil est levé et moi je vais me coucher !
Bonne journée à vous !

Zia