Photosynthèse, prise 2
Cette fois, sans culpabilité !
Mais dites donc, c'est que je vais finir par y prendre goût à ce soleil, à ce cartable et à cette chaise de toile !
Déjà, je sens que l'écriture de ce post sera longue : en si peu de mots, je me suis déjà arrêtée 4 ou 6 fois pour poser ma tête en arrière, les yeux fermés, et laisser le soleil réchauffer ma joue et mon oreille comme la tendre caresse d'un amant, le dimanche au petit matin... (Bon, je sais, ça fait cliché... mais c'est vrai ! je me sens comme une annonce de Sunlight fraîcheur de printemps, enroulée dans des draps lumineux de blancheur avec l'homme que j'aime, dans une pièce innondée de soleil...)
J'aime cette chaleur de printemps, comme j'aime la chaleur d'automne. Cette lumière pas encore brûlante, tout en douceur sur la peau et les choses.
Peut-être suis-je trop infiniement romantique, ce printemps...
Le soleil me fait du bien.
C'est étrange, moi qui me suis toujours réclamée de la lune et de la nuit...
as a little witch, a little crazy, as melancholy...
Mais pas aujourd'hui. In my head, I'm Mucha's little Spring.
J'aimerais avoir une caméra pour vous montrer... moi, mes lunettes et mon foulard. Le soleil me roussit le teint translucide; il parait que c'est la santé.
Ma maman est à côté de moi. Elle lit un livre débile et ça a l'air de lui plaire.
J'aime ne rien faire du tout.
J'aime être heureuse pour rien.
La journée se termine à la cime des arbres; il est 5h.
J'ai de l'encre plein les mains et je suis bien.
xxx
Zia
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