**** Breaking news ****
J'avais déjà une coupe de "romans" à poster, mais je pousse tout de côté et j'y reviendrai. Là, je vais au plus urgent/récent/important/intéressant.
Rassurez-vous, même si les breaking news sont habituellement signe de catastrophe, Godzilla est en train de détruire Tokyo ou quelque chose... mais dans ce cas-ci, relaxez : tout va bien. Au contraire, je veux plutôt signifier au monde que j'ai calmé mes p'tits nerfs, que contrairement à ce qui semblait éminent, je vais pas tout détruire sur mon passage, je vais pas manger personne et je me ferai même pas de mal à moi-même...
Vous dire comment j'ai pu mal filer depuis quelques jours, vous pourriez même pas réaliser à quel point... Vous contez mes montagnes russes des 2-3 derniers jours, vous auriez la nausée. Sans parler des mes phases maniaques qui vous feraient bien rire... jusqu'à ce que vous constatiez que, du putain de chocolat, j'en ai fait jusqu'à 1h du matin et que c'est plus une activité "normale" rendu là.
La fille, elle s'est rendue beeeen loin hier, croyez-moi sur parole. Ou demandez à mon meilleur ami qui s'est tapé une partie de mon délire... Je pense qu'il l'a pas trouvé très drôle, lui...
Et même là, j'ai passé la nuit toute seule, et pas nécessairement à dormir. J'ai pas compris pourquoi certains m'ont lâché à ce moment-là, je pense que je pourrai jamais comprendre ça... Surtout toi, Éric... Je l'ai pris dur en crime... Je vois pas pourquoi je le cacherais que je vous ai tous trouvé ignoble, hier. Dire la rancoeur qui m'habitait en me couchant...
Je vous comprends pas. Mais tant pis, je vous aime trop pour vous en vouloir encore... Oui, surtout toi, Éric.
Aujourd'hui, avant midi, je m'étais excusé auprès de ceux à qui je devais des excuses...
J'ai appelé Félix vers 10h... Un coup de tête, un coup de coeur. J'avais besoin... Et, comme avant, comme toujours, il ne m'a pas refusé ce dont j'avais vraiment besoin...
J'ai pleuré au bout du fil. Ça faisait 6 mois qu'il me m'avait pas parlé au téléphone... Des fois, je pense que j'oublie le son de sa voix. J'oublie... Moi qui n'avait jamais rien oublier... On a parlé un peu. De tout, de rien, il savait que je voulais juste l'entendre... Et il savait quoi dire.
Non, j'avais pas besoin qu'il me dise qu'il m'aimait. Pas comme ça. J'oublie parfois que la seule vraie raison pour laquelle j'aime Félix et je l'ai toujours aimé, c'est parce qu'il sait me prendre. Il sait exactement comment me consoler et exactement comment me fermer les yeux quand j'en ai vraiment besoin. Juste quand j'en ai besoin. Autrement, non. Des fois, j'oublie pourquoi il est là, j'oublie qu'il sera toujours mon ange, mais jamais autre chose...
Il m'a dit que je pouvais le rappeller, si je voulais. Avant, il voulait pas...
Je crois... Il est revenu...
Ensuite, j'ai eu envie de parler à Éric. Là ! Tout de suite ! J'ai pris un guess et j'ai bien fait. Bon, peut-être à part le fait qu'il fallait qu'il parte ! Haha ! (Je déteste sa job presque autant que lui, mais pas pour les mêmes raisons que lui... héhéhé... Je pense que si je pouvais, je le suivrais partout là-bas pour être sûre qu'y'arrive rien !!!) (Mettre du piquant dans la routine ? Ben oui, Éric, toujours le fun les accidents avec des déchets bio-médicaux, hein ! ) (Désolée, chers lecteurs, je passe mes messages personnels... Hey ! Je fais ce que je veux, c'est MON blog ! Héhé... Oui, je sais, je retombe dans mes vieilles habitudes...
) Bref, pour revenir à cet appel, ça m'a fait du bien. Ça a comme bouclé la boucle, quoi. J'avais juste besoin de me faire confirmez que... ben qu'il m'aimait encore dans un sens. (Non, pas comme Félix ! Rien de comparable entre c'est deux-là, oubliez ça. Si vous tenez vraiment à faire des comparaisons, lisez l'essai De l'amitié de Montaigne... Vous pensez que j'exagère ? Du tout...) Je voudrais pas qu'il me lâche celui-là, ça voudrait dire que je suis allée loin en calvaire (désolée pour les catholiques...) et je saurais pas comment en revenir... Ok, ça semble très égoïste comme explication... Et ça l'est ! Mais est-ce que j'ai pas déjà blogué à propos de l'aide et l'amitié "égoïstes", dans le sens que ça te fait du bien à TOI d'être là pour l'autre ? Once again, pour comprendre : De l'amitié de ce cher Montaigne. (J'aime vraiment ce gars, je crois.... Vous voulez me faire plaisir ? Offrez-moi Les Essais en intégral... Parce que, aussi weird que ça puisse paraître, je l'ai pas lu au complet... Pas eu le temps/l'occassion. M'enfin, c'est un projet. Et pour revenir à De l'amitié, je recommande vraiment ce texte parce qu'on dirait que c'est moi qui l'ai écrit ! Nah, je me vante pas là : je parle du propos, pas de l'écriture comme telle, bandes de... ! En tous cas, si vous voulez avoir une idée de comment je pense... Je vous jure, ça m'a frappé. Oh et puis j'ai pas copié, hein ! Je pensais comme ça AVANT de lire Montaigne ! Faut pas me sous-estimer en philo, quand même...
Mais ça adonne que je suis un peu comme cte gars là-dessus : je suis modérée à l'extrême !
... Enfin... je me comprends !)
Sur ce, je vais souper ! (Que voulez-vous, faut le nourrir ce super cerveau... )
Bisous !
Zia
Et... euhmm...
Retour à la programmation régulière...
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