* Boing Boing Boing... Pouet *

en direct de : sous-sol
mood actuel : ça va...

Même pas 2h après avoir publié mon post précédent, ça cogne à la porte chez nous.

Bon, le hic c'est qu'à cet instant précis je posais mon deuxième pied sur le carrelage de la salle de bain après avoir couper l'eau... Et vous savez comment je prends ma douche, hein... Impossible de faire semblant que je ne suis pas là !
J'ai eu une absence de, genre, 30 secondes...de trop. "Mon colis de New York !"
Je m'élance vers la porte d'entrée en attrapant mon peignoir d'une main, cours nu pied pour aller piler dans la garnotte rentrée par les semelles de nos bottes et ouvrir au gars de UPS, haletante et les cheveux en bataille... Ahum... "Scusez... euh... vous me prenez... euh... je pensais pas que ça arriverait si vite !"
D'abord, je veux même pas savoir ce qu'il a dû penser que j'étais en train de faire quand il s'est pointé chez nous, lui... Et puis, j'étais tellement sur les nerfs et gênée et j'entendais même pas ce qu'il me disait tellement Three Doors Down crachait dans les speakers du salon... que je me suis ramassée à moitié à poil dehors, le béton frette de l'entrée sous la plante des pieds !

"-Zia ?
- Ouais ! Euh.... oui ! Euh.... c'est moi, ça ! Zia, j'veux dire... Euh... c'est moi. (doh...)
- Vous me devez 22, 54$.
- Ah.... Ah oui ?!
- *exaspéré* Ben oui..."

DOOOH ! J'y avais pas pensé à celle-là, en plus !

"*paniquée* Ah euh.... Comptant ?! euh... menute, j'vas trouver là !"

Et là je pars en courant comme une malade dans la maison, en fermant la porte dans la face du pauvre gars sur le perron... "Merde ! merde ! merde ! merde ! merde !" Je finis par sortir un 25$ magique de mon portefeuille (je pense que le bon dieu m'aime de ce temps-là : il fait apparaître du cash dans ma sacoche aux moments où j'en ai le plus besoin !) et retourne à la porte en oubliant ce détail élémentaire qui aurait été de fermer la musique, en espérant juste que le mec à la porte ne m'a pas vu le derrière sous la robe de chambre flottant telle un cape alors que je me sauvais pour chercher mon argent !

"Je crois pas que j'aie le change..."
QUOI ?!
"j'ai 3, si vous aviez 50 sous..."
AAAAARG !!! Ben voyons donc ! Comment ça qu'il n'a pas de change ?! C'est absurde vu la job qu'il fait ! Personne traîne 22,54$ sur lui quand il prend sa douche !!

Recourse dans la maison, en claquant toujours la porte au visage de Monsieur UPS dans l'énervement. Et pendant que je me montre le cul à tout le monde de ma rue à force de jouer à Superman cherchant 2 putain de 25 cennes, je me dis qu'il va ben falloir que je me relave - lorsque j'en aurais enfin fini avec ce maudit paquet ! - tellement j'ai chaud... Enfin, merci à mes frères de laisser traîner leur monnaie partout; je leur dois maintenant l'équivalent de 4 cafés chez Pol...
Je repars vers l'escalier... puis je bifurque pour baisser de volume de cette musique infernale avant de remettre mes 50 cents, signer ici et là et me faire remettre ce tout petit colis plastifié et crasseux... Merci, bonne journée. "Maudit, faut vraiment que j'me relave..."

D'autant que j'me suis battue avec le plastique pour l'ouvrir... avant d'aller chercher des ciseaux. Mais j'étais sur les nerfs... avec tout ça, mettons que je le méritais, mon plastron ! J'ai même failli l'essayer tout nu dans le salon sur le coup ! lol ! Mais bon, du calme... j'ai quand même pris le temps de m'arranger, m'habiller, tout ça... Il se faisait tard avec cette histoire et j'avais un cours, moi !

Mais 15 minutes avant de partir pour l'université, je l'ai essayé. Quelque chose me semblait différent des vieux plastrons usés qu'on a au club... C'est sûrement le tissu neuf, que je me suis dit.

Ben vous savez quoi ? IL EST TROP PETIT, TBNK !!!

J'aurais dû m'en douter, au fond...
J'avais et j'ai encore qu'une seule chose à dire à propos de cette aventure :

J'ha-ïs. E-bay.