I have indeed screwed up...
en direct de : sous-sol
mood actuel : mêlée, mêlée...
Moi qui est pourtant d'un naturel gênée, il semblerait qu'une chose que je n'aie pas apprise avec le temps, c'est de fermer ma gueule.
Au contraire, j'ai appris à parler plus, à m'ouvrir plus, à m'exprimer, à demander plus... Depuis que je suis petite qu'on essaie de me faire parler ! Aujourd'hui, je me dis que j'aurais dû faire à ma tête de cochon; j'aurais dû continuer de m'emmurer derrière ce silence protecteur sans en penser moins... À la place, je suis devenue la reine du discours incongru et inopportun.
Le problème avec une trappe comme la mienne, c'est qu'une fois qu'on l'a ouvert de force, on n'arrive plus à la refermer... C'est vrai ! J'ai parfois toute la bonne volonté du monde, mais trop souvent, je sors un mot de trop... et après je m'en veux.
Ah, c'est pas que je m'en veux d'avoir dit ce que je pensais de quelqu'un ou quoique ce soit... C'est plus que je m'en veux d'avoir dit ce qui aurait dû rester au fond de moi. Mon problème ? Je me médis pas... je me confie.
Et ça, Dieu sait que ça peut me revenir en pleine face ! Pourtant, je le sais que je ne devrais pas faire confiance à personne pour me comprendre et/ou m'aider à comprendre et/ou à me sortir d'une situation X. J'ai d'ailleurs pas tendance à vouloir truster qui veut bien. Mais des fois, c'est plus fort que moi... Je craque... Je sors de mon personnage de femme forte qui n'a besoin de personne et je lâche.... ben... pratiquement tout ce qui me passe par la tête, en fait ! J'ai compris avec les années qu'il y a de mes pensées que peu de gens peuvent prendre... Il y a de mes délires qui résonnent mal chez certains...
Chaque fois, je ne dis que je ne le referai plus jamais. Que je ne ferai plus confiance, que je ne PEUX PAS avoir confiance. Que je ne dirai plus jamais quoi que ce soit de personnel à un tel, que je me contrôlerai davantage devant un autre... Mais je ne retiens clairement pas les leçons.
Et me voilà ce soir qui me sent mal d'avoir été trop honnête, trop humaine, trop faible, trop vraie... Je me sens comme la pire des idiotes et en plus je continue sur ce blog...
Pathétique ? Oui... mais pourquoi je changerais, hein ?
Je sens que je perds mes amis un à un... encore... pour la combientième fois déjà ? À ce point-là, je me dis que je n'essayerai peut-être plus de les récupérer à l'avenir. J'aime mieux finir toute seule. Le proverbe dit : vaut mieux être pathétique que mal accompagnée. ("Je suis une mouette. Non, ce n'est pas ça....")
Stay tuned. La débandade se poursuit...
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