J’en ai plein le cul :

• que quand un gars a une blonde, ses amies existent pu ou c’est toutes des "dangers" potentiels !
  
  
• de me brûler l’épiderme, sabler la peau à vif, d’arracher sous prétexte que j’suis une fille et que je dois souffrir pour avoir un minimum de classe !
  
  
• d’un corps déformé, dérèglé, haï, qui m’oblige au zèle dans les dites souffrances.
  
  
• du vide de ce monde, du non-sens de cet univers.
  
  
• des conversations stériles, des conversations de complaisance, des actes de théâtre tout le temps, de la comédie...
  
  
• du réconfort qui ne suit pas les conversations vraies… annihilation des bienfaits cultivés dans un univers trop froid pour survivre ! (JUSTE UNE ÉTREINTE, NOM DE DIEU !)
  
  
• du milieu universitaire qui me rejette même si je lui ai toujours appartenu.
  
  
• des réminiscences de rêves perdus, détruits, d’échecs avant l’acte...
  
  
• des trous de mémoires incompréhensibles; de canaux qui se croisent, se déversent un dans l’autre, résultent en une bouillabaisse de mots, de sons, d’idées qui ne vont pas ensemble.
  
  
• de m’efforcer d’être différente, mais de ne jamais être reconnue.
  
  
• de voguer entre ce que je déteste... et ce que je déteste moins...
  
  
• de me faire dire d’attendre d’être "assez grande", comme si j’avais 6 ans, mais d’être considérer trop vieille pour ne pas être raisonnable et "perdre du temps" à expérimenter. ("Perdre du temps" à vivre...)
  
  
• que l’argent soit une barrière au bonheur.
  
  
• de pleurer quand je ne publie pas ce que j’écris...
  
  
• de douter de l’amitié, comme je doute de l’amour.
  
  
• de regretter d’avoir promis : "je serai toujours là..."
  
  
• de ne pas comprendre ce qui m’entoure, ce qui se passe, et de ne pas avoir le temps d’essayer...
  
  
• de savoir que je serai malheureuse.