Petite solitude...

Il y a ce malaise que je me cache depuis quelques jours et qui ressort bien sûr la nuit, quand y'a plus personne et plus rien à faire...

Un début d'ennui. Un début de manque de chaleur humaine quelque part sous mon épiderme que je fais tout pour ne pas voir.

Bien sûr, y'en auraient pour me dire qu'ils me laisseront pas seule, mais ceux-là, c'est jamais les bons... Je m'excuse, cette vérité-là elle est cruelle pour moi aussi.

J'me surprends à vouloir revoir Félix. Pas pour lui, juste pour le souvenir d'un gars un peu con, mais qui m'aimait quand même... ou qui m'aimait pas, mais qui voulait ma présence, d'une certaine façon...
Ou j'me surprends à vouloir détester une chanteuse française qui se tortille comme un vers, comme un appat agacccccccce..., sur des chansons pour enfants... Pas pour l'indécence du geste, juste parce qu'elle dérange l'esprit de certains gars plus que je pourrais le faire... Et parce que mon meilleur ami me parle d'elle au téléphone ou sur msn, plutôt que d'être là avec moi.

Je me surprends encore à rester toute seule chez moi, même si tout le monde m'aime, tout le monde veut me voir ou plutôt c'est ce que j'avais dit...

Et j'me surprends à écrire - c'est bien le plus suprenant - comme dans le temps que je disais qu'y'avait que la douleur qui me faisait écrire, comme quand j'avais 15 ans... À avoir encore espoir que ce soit potable, comme quand j'avais 15 ans... Et à essayer d'oublier que j'en ai 20.

Je sais que ça va passer. Pourquoi s'en faire ? Mais la fatigue aidant pas - y'est 1h20 du matin - j'arrive à me croire qu'à moitié. Dans 2 minutes, je vais tomber comme une roche dans mon lit et dormir une longue nuit sans rêve et sans réveil-matin et est-ce que ça va aller mieux demain matin ?
Aller mieux que quoi ? Je vais pas mal !

Je sais pas où je me mens : dans mon bien-être ou dans mon malaise ?