Dans un coquillage...
Contrairement à ce que certains peuvent penser, je ne me cachais pas. Du moins, pas consciemment...
Cependant, il est vrai - et je le constate encore plus aujourd'hui - que j'ai réellement eu envie de me soustraire au monde.
Eu envie de mon cocon, eu envie de mon ermitage, me replier en ma tanière.
La vie, la foule, j'ai voulu m'en tenir loin... et cette envie ne se guérit pas avec le temps, malgré ce que je pensais; j'ai maintenant encore plus envie de me replier sur moi-même que les jours précédents...
Même mon meilleur ami n'arrive pas à m'enlever cet état d'âme, ce qui est une grave exception.
Je lui parlais au téléphone, il y a 5 minutes... tout en m'amusant vaguement avec mes derniers jouets, lâchant des petits commentaires inopportuns de temps à autres, la voix éteinte, distraite, fatiguée, écoeurée... à ne vouloir rien d'autre qu'il me réconforte, qu'il me dise ce que je veux entendre... mais sans arriver à lui dire ce que je voulais. Comment aurait-il pu comprendre ce que je n'arrive pas à cerner moi-même ? Pourtant j'ai raccroché totalement dégoutée.
Il est allé souper...
J'ai failli lui dire : "Non !" Failli lui dire : "reste avec moi..."
Reste au bout du fil, s'il-te-plaît... reste quelque part... pas si loin... reste avec moi...
Mais pour dire quoi ?
Il vient me voir mercredi... Du moins, je crois.
Spécialement pour moi. Voulait me voir avant que je parte. Il descend à Québec juste pour moi...
Et moi, l'idiote... je ne sais plus si j'en ai envie.
Excuse-moi, Éric, c'est pas une bonne journée...
1 commentaire:
T'en fais pas, je trouvais juste que ça fait une bonne phrase d'introduction... ;)
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