Blog en différé 2
8 novembre 2004, 18h32
(en direct de la cafétaria du DeKoninck, Université Laval)
J'ai décidé de me remettre à l'écriture.
Je sais pas pourquoi. J'ai juste l'impression que c'est ce que j'ai de mieux à faire.
Dernièrement, on m'a dit d'être positive. De fermer ma gueule et d'être... juste positive.
"Pose-toi pas de question, sois positive.
- Oui, mais comment on fait ? C'est quoi être positive, au juste ?
- On s'en fout, sois juste positive.
- Non, mais...
- Hep ! Sois positive. Point."
Alors je me suis mise à être positive. Juste positive. Parce que je savais pas ce que c'était... J'ai juste fait : "Ok, je suis positive." Regardé autour de moi pour voir si quelque chose avait bougé, si le ciel avait la même couleur... J'ai écouté attentivement. J'ai attendu.
Rien...
Rien n'avait changé. J'ai souri. J'étais magiquement heureuse.
C'est vrai que je pense trop. C'est que je sais pas comment ne pas penser. Mais curieusement j'y suis arrivée en sachant pas ce que je faisais... C'est drôle comme je suis bonne quand je sais pas ce que je fais.
Ça me fait penser à cette façon qu'à Félix de se pointer quand je l'attends pas. Non, en fait, il se pointe quand je l'oublie carrément ! Je sais pas comment il afit, c'est comme ça chaque fois. D'ailleurs, je sais que je le verra pas ce soir parce que je sais qu'il est ici, il est dans le pavillon en ce moment et mes pensées sont trop portées vers lui...
Je me disais " Peut-être...", vu que je suis habituellement pas là à cette heure-là et il y pensera pas et on va se croiser dans les couloirs avant son cours, après le mien. Mais non. N parce que je la chercher trop. Ça marche jamais dans ce temps-là...
Ça me fait aussi penser à cet été. Cette façon dont tout s'arrangeait pour moi, sans que je fasse le moindre effort. Ça me surprend encore quand j'y pense..
La vérité c'est peut-être que c'est moi qui prenait des bonnes décisions, c'est moi qui voyait les signes, moi qui saississait les occassions... mais je m'en rendais pas compte. Je laissais la vie aller, je la suivais. Je me rappelle avoir été innocente et naïve comme une enfant. Émerveillée par une fleur, une fois... Un fleur que je voyais tous les jours et que je regardais pourtant chaque fois. Je raconte ça et j'ai envie de retrouver cette innocence.. Et il me vient à l'idée que je suis à l'université, j'ai une emploi, plein de chose à faire, être sérieuse... mais non ! Non non non ! Peut-être que, si j'essaie, je peux conjuguer les 2 ? Peut-être que si j'y crois, ça va marcher ?
Voilà ! J'ai déjà retrouvé ma naïveté... Ha ha ha ! Tant mieux ?
Bon... et là je continuerais bien à parler, mais mon papa va s'énerver dans l'auto alors...
Chao ! Full bisous ! J'vous aime fort !
Zia
(en direct de la cafétaria du DeKoninck, Université Laval)
J'ai décidé de me remettre à l'écriture.
Je sais pas pourquoi. J'ai juste l'impression que c'est ce que j'ai de mieux à faire.
Dernièrement, on m'a dit d'être positive. De fermer ma gueule et d'être... juste positive.
"Pose-toi pas de question, sois positive.
- Oui, mais comment on fait ? C'est quoi être positive, au juste ?
- On s'en fout, sois juste positive.
- Non, mais...
- Hep ! Sois positive. Point."
Alors je me suis mise à être positive. Juste positive. Parce que je savais pas ce que c'était... J'ai juste fait : "Ok, je suis positive." Regardé autour de moi pour voir si quelque chose avait bougé, si le ciel avait la même couleur... J'ai écouté attentivement. J'ai attendu.
Rien...
Rien n'avait changé. J'ai souri. J'étais magiquement heureuse.
C'est vrai que je pense trop. C'est que je sais pas comment ne pas penser. Mais curieusement j'y suis arrivée en sachant pas ce que je faisais... C'est drôle comme je suis bonne quand je sais pas ce que je fais.
Ça me fait penser à cette façon qu'à Félix de se pointer quand je l'attends pas. Non, en fait, il se pointe quand je l'oublie carrément ! Je sais pas comment il afit, c'est comme ça chaque fois. D'ailleurs, je sais que je le verra pas ce soir parce que je sais qu'il est ici, il est dans le pavillon en ce moment et mes pensées sont trop portées vers lui...
Je me disais " Peut-être...", vu que je suis habituellement pas là à cette heure-là et il y pensera pas et on va se croiser dans les couloirs avant son cours, après le mien. Mais non. N parce que je la chercher trop. Ça marche jamais dans ce temps-là...
Ça me fait aussi penser à cet été. Cette façon dont tout s'arrangeait pour moi, sans que je fasse le moindre effort. Ça me surprend encore quand j'y pense..
La vérité c'est peut-être que c'est moi qui prenait des bonnes décisions, c'est moi qui voyait les signes, moi qui saississait les occassions... mais je m'en rendais pas compte. Je laissais la vie aller, je la suivais. Je me rappelle avoir été innocente et naïve comme une enfant. Émerveillée par une fleur, une fois... Un fleur que je voyais tous les jours et que je regardais pourtant chaque fois. Je raconte ça et j'ai envie de retrouver cette innocence.. Et il me vient à l'idée que je suis à l'université, j'ai une emploi, plein de chose à faire, être sérieuse... mais non ! Non non non ! Peut-être que, si j'essaie, je peux conjuguer les 2 ? Peut-être que si j'y crois, ça va marcher ?
Voilà ! J'ai déjà retrouvé ma naïveté... Ha ha ha ! Tant mieux ?
Bon... et là je continuerais bien à parler, mais mon papa va s'énerver dans l'auto alors...
Chao ! Full bisous ! J'vous aime fort !
Zia
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