Évidemment...
mood actuel : angoisse...
toune du moment : Le silence... mais ça me faisait trop freaker alors... The Tension and the Spark - Darren Hayes / en boucle / jusqu'à ce que je me couche...
Bon...
Ça pouvait pas durer.... ça pouvait PAAAS durer ! Désolé, j'vais être vulgaire, fermez vos yeux, mais... CALISS là !!!
Non parce que moi quand je suis bien, faut toujours que ça me revienne en pleine face... Ben à soir, j'vas vous dire de quoi, - pis non, je soigne pas mon langage, ni mon vocabulaire, ni mon orthographe, ni même ma rhétorique ! - ça m'écoeure pis j'le prends PAS ! J'le prends pas, chu tannée de le prendre ! J'ai le goût de m'enrager et de crier et d'avoir raison ! Appellez ça une crise d'adolescente si vous voulez, c'est p'têtre ça, mais je m'en contrefiche ! J'me sens comme une larve de me laisser faire tout le temps, de me laisser downer par je-sais-pas-quoi, de laisser aller mes convictions dans une putain de censure que je m'impose je-sais-pas-pourquoi !
Alors voilà, je vais le dire ce que je pense, même si j'me sens écouté. Même si y'a jamais personne ici d'habitude pis que c'est sûrement ça qui me fait freaker. Parce que je réalise après tout ce à quoi je donne accès... à cause des valeurs que j'essaie tant bien que mal d'avoir, à cause des promesses que je me fais en ce sens... Parce que quelqu'un m'a imprimé la mot "intégrité" dans la tête ou plutôt que je me le suis imprimé moi-même à force de l'admirer... Même si je dis que je veux prendre des risques... Mais, au fond, je sais trop bien que je le fais pas... J'ai la chienne pour des conneries, mais je me sens trop investies... J'ai confiance en personne... et trop confiance en même temps...
Et, sans doute, personne comprend ce que je suis en train de raconter et cette pensée me rassure presque...
Parfum de narcisse... devrait être construit par quelqu'un d'autre... Ça devrait être mes posts, mais que je ne le sache pas. Je devrais être lu, mais ne pas le savoir. Je devrais recevoir des commentaires, mais juste quand je suis dans une passe "frondeuse" où je me sens pas vulnérable, où j'ai toujours raison, je suis toujours brillante et même si j'ai pas raison, c'est tout comme. Où j'oublie pas ma contingence (Oui, Nico : Sartre...), mais que ça m'angoisse pas... (oui, Nico : mauvaise foi...) Où je vois global, où je vois l'insignifiance de chaque chose, toutes des détails...
Je suis ambivalente, je sais pas ce que je veux. Je veux être moi sans l'être. Je veux pas rien... Je veux tout.
Et pourquoi j'aime encore mes déséquilibres malgré tout ? Et pourquoi c'est encore ça qui me garde en vie ? Et pourquoi c'est le calme après la tempête ? (C'est la musique, Zia...) Et pourquoi j'ai oublié ce que je voulais dire au début ?
J'étouffe un cri... même sur ce blog... Je réprime toujours le même cri, chaque fois que je me sens perdue... Avant c'était "Maman !", maintenant... Je me dis encore "je devrais pas le dire". Je culpabilise encore sur le cas censure/laissez-aller... Tout est trop...
Fuck it all !
J'ai envie de crier ! FÉLIIIIX !!! Tiens-moi mon chou, lâche-moi pas, I'm losing my mind !!! Urgency... just what it was... Do you remember... Do you remember, baby ?
Je parle au mur et aux fantômes... Tant pis...
C'est parti pour un délire...
Félix, tantôt, j'ai parlé à quelqu'un. Tantôt j'ai parlé beaucoup. De tout. De rien. De moi....
Trop de moi... Tu sais comment je suis... J'ai failli me laisser avoir... J'étais proche, si proche, mon Félix... J'ai eu une vision de toi. I backed off. Tu me connais. Backed off to reality... J'ai sentie que je devenais trop personnal, j'ai sentie que j'allais éventuellement être émotive. Pas voulue.
Oui, ça m'a fait quelque chose ce commentaire... Et sans doute le simple fait de le refuser augmente-t-il ses effets... Je me souviens même pas ce que c'était...
Non, j'ai pas menti. Omission. Omission... pour ma simple protection... En mode survie, tous les coups sont permis...
Je voudrais m'accrocher à quelque chose de réel, je sens que je me perds...
Je crois plus en ce que je croyais... Félix, je rejette ton existence dans ma vie. T'auras toujours été qu'une image en moi. Suffisait tes bras pour être réel... Tu m'auras sauver de nombreuses fois, mais t'auras existé qu'une nuit...
Demain tout sera fini, hein, Félix ? Dis-moi que je penserai plus ça, demain... Ça y est, je deviens folle... Mais je veux pas culpabiliser, j'ai droit en délire, j'ai droit à tout en délire...
Éric, n'aie pas peur, ok ? Je t'avais dit ce que c'était ici... Laisse-moi faire, je contrôle la situation.
Mes yeux se ferment, la musique prends de plus en plus de place dans ma tête... Le sommeil effacera la confusion, le sommeil efface toujours tout et écrit plus... ailleurs...
Je me bats dans le noir...
Contre des monstres imaginaires...
Je suis fatiguée...
Et c'est déjà comme si quelqu'un me prennait et me portait au sommeil. On dirait déjà que je flotte, comme dans les mains géantes et transparentes d'un dieu quelquonc... Félix ? La tête me tourne... M'endormir comme avant...
Des impressions de temps immémoriaux... des images... So vivid images... Et je me laisse envoûter... Je remets mon contrôle à quelqu'un d'autre, quelque chose... J'abandonne... pas une défaite, une bienveillance... Félix ? (C'est la musique...) Comme une caresse, comme une chaleur...
J'ai oublié...
Qui je suis ? J'ai oublié encore...